08juin

En quoi consiste la technique du « gravillonnage » pour la remise en état des chaussées ?

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Avec l’arrivée des beaux jours, le Département des Vosges multiplie les chantiers de remise en état de ses routes et utilise selon les circonstances la technique du « gravillonnage ».

Ce type de chantier ne fait pas toujours l’unanimité.  

« Pourquoi laissent-ils autant de gravillons sur la route ? » peut-on parfois entendre de la part des usagers…

Mais en quoi consiste la technique du gravillonnage ? Et quels sont les avantages ?

 

Stopper les infiltrations d’eau et augmenter l’adhérence sur les routes

Pour prolonger la durée de vie des routes sans refaire complément les enrobés, on utilise la technique d’Enduit Superficiel d’Usure (ESU), communément appelée « gravillonnage ».

Dans un premier temps, il s’agit de mettre une légère couche de bitume ou « émulsion » sur la surface de la chaussée pour colmater les fissures et stopper les infiltrations d’eau.

Puis, on applique une couche de gravillons pour assurer une bonne adhérence des pneus sur la chaussée.

C’est la circulation des véhicules qui va compacter et imbriquer les gravillons sur la chaussée.

Au bout de quelques jours (5 à 10 jours), une balayeuse ramasse l’excédent de gravillons et le chantier est terminé.

Durant cette période la circulation peut être délicate, à cause de la présence de gravillons libres sur la chaussée. C’est pour cela que la vitesse autorisée est limitée à 70 km/h.

 

Quels sont les avantages du gravillonnage ?

En plus de stopper les infiltrations d’eau et de renforcer l’adhérence sur la route, la technique du gravillonnage permet d’entretenir durablement les routes.

On estime qu’une route est « repartie » pour 10 à 15 de vie après gravillonnage, selon l’intensité du trafic. 

Par ailleurs, le dosage des gravillons est très précis, ce qui limite le gâchis et permet d’en maîtriser les coûts.

On estime que cette solution est quatre fois moins chère que la pose d’un enrobé classique, car il n’est pas nécessaire d’évacuer les matières issues de l’ancienne chaussée ce qui réduit considérablement les coûts de transport.

C’est aussi plus rapide à mettre en œuvre, car le gravillonnage est une technique à « froid » qui consomme moins d’énergie, donc qui génère moins de pollution.

 

Opération de gravillonnage en cours sur la D166 entre Hennecourt et Madone et Lamerey

Une opération de gravillonnage est en cours sur la voie rapide entre Hennecourt et Madonne-et-Lamerey, sur une portion d’un peu plus de 2 km.

30 000 m2   de chaussée sont traitée. La vitesse est limitée à 70 km/h.

Soyez vigilant lorsque vous vous approchez du chantier et respectez la vitesse et les distances de sécurité.

Pour connaître l’état du trafic en temps réel consultez le site inforoute88

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