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Le RDV du MUDAAC : Focus sur Maximilien Luce, peintre de la lumière et des atmosphères

Avec sa rubrique « Le Rendez-vous du Mudaac », VosgesMag vous propose de découvrir chaque lundi une des oeuvres conservées au Musée d’Art Ancien et Contemporain à Epinal. Aujourd’hui, découvrons les tableaux du peintre Maximilien Luce.
Issu d’un milieu modeste, Maximilien Luce (1858-1941) s’initie très tôt au dessin et à la gravure avant de se former à la peinture dans l’atelier de Carolus-Duran. Dès 1887, il expose au Salon des Indépendants et s’impose comme l’une des figures majeures du néo-impressionnisme aux côtés de Seurat et Signac.

Avec ses touches juxtaposées et souples, il célèbre les variations de la lumière naturelle, les clairs-obscurs des soirées urbaines, les reflets vibrants de la Seine et les paysages industriels chargés de suie et d’effort.

Proche des milieux anarchistes, il représente sans détour la dureté du travail, les chantiers, les terrassiers et les cheminées d’usines, aux panaches noirs, dans des paysages plus sombres et plus dramatiques.

À la réouverture du MUDAAC, actuellement fermé pour cause de travaux ,* Luce s’invitera dans un espace flambant neuf dédié à la modernité.

+ d’infos sur les collections : mudaac.vosges.fr

Crédits photos :
Maximilien Luce, « Le Port de Saint-Tropez », 1893, huile sur toile © Collection particulière / Fotoatelier Peter Schälchli. Droits réservés
Maximilien Luce, « Paris, vue de Montmartre », 1887, huile sur toile © Association des amis du Petit Palais, Studio Monique Bernaz, Genève
Maximilien Luce, « Usines près de Charleroi », 1897, huile sur bois ©  Collection du musée d’Orsay, Paris © GrandPalaisRmn / Hervé Lewandowski
Maximilien Luce, « Port of London, Night », 1894 © High Museum of Art, Atlanta
Maximilien Luce, « Vue du quartier de l’Observatoire », vers 1882-1889, huile sur toile © dépôt du Musée d’Orsay, Paris au MUDAAC, Épinal. cliché Bernard Prud’homme

 

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