Saviez-vous que l’artiste Albert Marquet, pourtant grand voyageur, a passé plusieurs années à peindre… les mêmes vues ?
Marquet s’intéresse dès ses débuts aux paysages de Paris mais c’est à partir de son installation quai des Grands-Augustins, en 1905, puis quai Saint-Michel, en 1908, que deux vues vont s’imposer : à gauche les quais des deux rives de la Seine, les ponts et le Louvre, à droite Notre-Dame.
Depuis sa fenêtre, il réalise des séries avec des variations de ciels et de lumières. Loin d’une simple répétition, cette constance devient un véritable travail d’observation. Marquet explore les effets de lumière, d’atmosphère et de mouvement.
De 1899 jusqu’à sa mort en 1947, l’artiste représentera les quais dans une diversité insoupçonnée.
A Epinal, le musée départemental d’art ancien et contemporain conserve une huile sur toile d’Albert Marquet, intitulée « Marseille sous la pluie », de 1918, où l’on découvre le Vieux-Port, vu à travers le regard du peintre, depuis la fenêtre de son atelier.
Plus d’infos sur les collections : mudaac.vosges.fr
Crédits photos :
Albert MARQUET (1875-1947), « Le quai des Grands-Augustins », 1905, huile sur toile. 60 x 73 cm. © musée d’Art moderne de Fontevraud
Albert MARQUET (1875-1947), « Quai des Grands-Augustins », 1905-1906, huile sur toile. 60 x 73 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel
Albert MARQUET (1875-1947), « Le quai des Grands-Augustins », vers 1905, huile sur toile. 60 x 73 cm. © musée des Beaux-Arts de Reims / Corentin Le Goff
Albert MARQUET (1875-1947), « La Seine vue du quai des Grands Augustins », vers 1906, huile sur toile. 60 x 73 cm. © musée d’Art moderne de Troyes